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PACES mon amour
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21 mai 2020

le tunnel de l'externat #2

La 5è année c'est dur, on a plus l'excitation du début où on se satisfait du moindre minuscule truc mais nous n'avons pas encore la satisfaction de la maitrise, la compréhension, faire les liens. En plus, les stages deviennent plus transversaux (urg, réa, péd, inf...) et les connaissances encore partielles sont difficiles à relier, d'autant que l'on oublie très Très TRES vite! En plus la pression des ECN, commence à se faire sentir, les attentes en stages sont, peut être, plus importante, quoique je ne le ressente pas donc peut être pas!

Bref, c'est la déprime. Je ne sais pas si c'est la pire année mais je suppose, enfin j'espère. Plus j'avance, plus je me sens nulle, plus je perd confiance en moi. On découvre à quel point il est difficile de réfléchir par soi même, faire l'interrogatoire complet et arriver à faire préciser les choses aux patients souvent vague, traduire tout cela en termes médicaux, voir en résumé syndromique (alors ça c'est ultra chaud!). Pareil pour l'examen clinique, penser à tout, mettre soi même les termes, savoir faire les gestes, tests. Emettre les hypothèses diagnostic et propositions de prise en charge. Tout cela est beaucoup plus facile en cas clinique, les éléments pertinents de l'interrogatoire sont donnés de même que l'examen clinique déjà bien orienté et à chaque question 5 propositions sont faites, "pas besoin de réfléchir" il suffit de choisir!

Questionner, observer, écouter, tater, examiner, réfléchir, orienter ses pensées, ses actions, pour aboutir à un diagnostic ou tout du moins un(e) (début) de prise en charge, c'est difficile! J'essaye de nager dans la piscine de la médecine mais j'avoue que je fais encore le petit chien, en cherchant le bord ou une bouée ou un truc pour m'accrocher et ne pas boire la tasse.

 

Vivement la M6... j'espère...

 

 

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