D day

Je n’en peux plus, mais il ne reste que 3 tout petits jours de concours à vivre. J’essaie de ne pas me déconcentrer en pensant aux vacances toutes proches.

Je dors mal, rien d’étonnant, j’ai beaucoup de mal à me sortir du lit, plus surprenant, normalement le stress devrait m’aider ! Je pense que je suis en surdose d’adrénaline depuis 1 mois et que du coup mon corps est épuisé ( ce n’est qu’une hypothèse ).

Le 1^er jour, je ne suis pas vraiment en stress, pas assez, j’ai l’impression que je m’en fou, je veux juste que tout ça cesse. Cela fait 8 mois que les jours se suivent et se ressemble, 14h par jour assise au même endroit, dans le même décor, à faire la même chose (j’ai pas dit que je travaillais 14h par jour hein).

Donc j’arrive sur les futurs lieux du crime très en avance, je fini le travail dans ma voiture, la sensation de stress monte. 1^ère épreuve, même « cirque » qu’au 1^er semestre. J’en ressort mitigée, mais pas mécontente quand même. On enchaîne avec une seconde épreuve, pleine de surprise, puis retour à la maison… où il faut encore et toujours travailler, mais ça ne s’arrêtera donc jamais ?

Le 2^ème jour, je suis plus motivée, plus en « forme ». La journée se passe, en rentrant je tente comme la veille de faire la sieste car ma dette de sommeil est lourde, mais Morphée m’ignore, alors retour au bureau, devant mes classeurs. Je désespère mais dans moins de 24h je serais à nouveau libre. 8 mois de prison, c’est long !

Je vois le bout du tunnel, enfin entre temps il y a une épreuve à THE épreuve à ne pas rater au risque de tout compromettre. Bref, ça se passe et nous voilà libéréeee, délivréeee et sur le parking à discuter. On est soulagé mais je crois qu’on ne réalise pas bien. Et puis il reste l’inquiétude des résultats, qu’ il va falloir attendre (trop) longtemps, et qui vont déterminer le reste de notre vie…