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PACES mon amour

PACES mon amour
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18 août 2022

début d'interne et probable dernier message

Me voilà interne, enfin FFI Faisant Fonction d'Interne depuis presque 2 mois. 

C'est trop bien (bon j'avais fait attention à choisir un service où je savais que l'équipe était bien). Donc si vous avez pas le moral bah rassurer vous c'est mieux après, enfin pour le moment.

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22 juin 2022

la glande ne paye pas

Après avoir clairement pas assez travaillé depuis le concours blanc bah j'ai perdu des places. Malgré tout je suis dans le top 3000 ce qui me permet d'avoir ce que je veux où je veux donc je suis contente.

Le concours blanc est très représentatif, perso j'ai 400 places de différences et dans "l'étude scientique" que j'ai réalisé personnelement sur mes potes de l'année dernière c'était très corrélés avec des changement de max  1500 places dans les cas extrêmes, la plupart des variations étant de  500 places.

Les révisions ont été longues et chiantes, les ECN sont passés très vite (sous la canicule!). Rien de particulier à dire sur les vrais ECN c'est comme le concours blanc, sauf que le temps d'attente en salle avant l'épreuve est un peu plus long et l'enjeu un peu différent. 

Je conseille vraiment de profiter de la semaine précédente pour se détendre (perso c'était piscine ++) et dormir un peu plus car la fatigue fait perdre des points bêtement perdus et puis c'est pas en une semaine que vous allez faire des miracles. Néamoins c'est également le moment de jouer sur la mémoire à court terme avec les merdes que vous n'arrivez pas à retenir donc se rassembler ses merdes dans un carnet pour le relire la semaine précédente.

Autre conseil important faites les annales officielles +++, la collection "des très bien classés " est bien (promis j'ai pas de conflit d'intérêt) et les prépa ne sont pas indispensable, UNESS étant largement suffisant, perso j'en ai pas pris, j'ai juste fait les dossiers dispo gratuitement sur la conf ECNi. 

En ce qui concerne le redoublement j'ai gagné 1200 places par rapport au concours blanc de ma 1ère sixième année donc ca valait clairement le coup, même si j'aurais pu faire mieux mais bon au moins j'ai vécu ma 2è sixième année plus cool et j'ai plus profité en dehors des études donc pas de regret.

5 avril 2022

Oral symbolique

Dernière étape avant l'ECN, les ECOS. Autrefois on disait que c'était l'examen qui permet de prescrire, actuellement c'est surtout un oral pour dire qu'on a fait une éval. A ce stade de la formation, ils n'attendent qu'une chose : se débarasser de nous ! Donc on valide tous.

Ce sont des courtes mises en situation variées avec une petite question : expliquer un TDM d'EP au patient, écrire une ordo de sorti d'un patient (sans les posologies), appeler pour transferer un patient en réa, rédiger un arrêt de travail, consulte avec TA haute...

Cette épreuve qui me stressait énormément est finalement tout à fait accessible lorsque l'on est en 6è année. Sur certaines situations, s'être un peu investi en stage est aidant mais pas indispensable. Il y a forcément une situation qui nous met en difficulté mais il faut savoir se mettre en situation, exprimer ses doutes et s'imaginer interne. Dans la vrai vie nous examinerions un peu plus pour nous aider, vérifirions dans le vidal, ferions des recherche...

Bref le seul et rare oral de notre formation initiale est pour le moins symbolique

31 décembre 2021

Condamnée à vie

Encore 6 mois avant d'être libérée des ECN et incarcérée dans l'internat. J'ai hâte d'être fin juin, il parait que s'est mieux après mais quand je vois certains services être interne me fait très peur.

J'ai repris à bosser mais contrairement à la PACES où on est très conseillé et où il semble y avoir des grandes lignes de méthodes de travail commun à (quasi) tous les étudiants, je me sens perdue. Je ne sais pas trop comment m'y prendre, notre plateforme d'entrainement à été supprimé pour une nouvelle plateforme pas du tout au point pour le moment. Cela vas encore profiter aux prépas privées ! De façon plus pratique et pour mémoire, j'ai fait un tour en 1.5mois ce qui est très peu mais j'ai toujours préféré aller viter mais revoir plus de fois, suivi d'1 mois de cas clinique. Maintenant ne sachant pas quoi faire et n'ayant pas de source d'entrainement de qualité, je vais entamer un 2è tour, ça semble être la méthode la plus fréquente lire et relire et rerelire jusqu'à que mort s'en suive.

Il me reste juste un oral à passer et l'oral c'est quelques chose qui me stresse beaucoup, même si d'après les étudiants c'est quasi une formalité, encore une étape pourrie à passer.

Bref, je continue ma brasse coulée, mais un peu moins coulée que l'année dernière. Moins de 170 jours avant quelques jours de repos (oui pas plus la fac va pas nous lacher comme çà), hâte de me sentir légère à nouveau. Je me souviens en 1ère année comment j'avais l'impression de perdre 5 kilo après chaque épreuve tellement je me sentais plus légère, le rêve...

17 juin 2021

au bord du gouffre

Les 6e années ont finis leur concours hier. Personnellement, j'ai décidé de redoubler et de prendre un '' été sabbatique'' afin d'avoir un meilleur classement aux ECN et de pouvoir réfléchir à mon orientation.
Pourquoi ? Médecine c'est un milieu de merde, avec une mentalité de merde et il y a un sérieux problème de fond dans le médical.
Malheureusement, pour les gens extérieurs médecine c'est le Graal et il est totalement incompréhensible d'envisager abandonner. Et pour les gens ''interieurs'' il est dangereux de montrer le moindre signe de faiblesse car certains en profiteront pour t'enfoncer encore plus. Même si beaucoup d'étudiants sont en souffrance l'omerta dans ce milieu est forte.
Pour développer un peu, le milieu médical se prend pour l'élite sociale et intellectuelle de ce pays alors que c'est un milieu de cinglé sado-maso. Le principe, pour faire simple, c'est de souffrir pendant 10 ans et une fois que tu as survécu, tu passes du côté des boureaux et tu te venge de ce que tu as vécu sur ceux d'en dessous. C'est "la tradition" comme m'a dit un chef en début d'externat.
Bref, je vais continuer puisque malgré tout la médecine c'est passionnant mais j'avoue que je comprends pourquoi tant d'étudiants se suicident.
Réfléchissez bien si vous envisagez médecine. A moins d'avoir un parent médecin ou une mentalité de connard prétentieux de base, là ça doit être plus facile.

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27 mars 2021

D'épreuve blanches en épreuves blanches

La 6è année continu, il semble qu'il soit normal de galérer jusqu'au printemps où enfin on emboite les cases et ça devient "excitant". Je trouve que cela va un peu mieux mais je reste encore mitigée, d'autant plus que j'envisage de redoubler donc forcément je ne suis pas dans la même dynamique.

Bref les stage s'enchaine et je trouve que chaque année est meilleure que la précédente. En 4è année nous sommes pas du tout considéré voir abusé, et en 6è année pré-interne on nous traite enfin correctement. D'autant que j'ai eu que des super stage cette année donc vraiment de ce point de vu c'est cool.

Cette année est aussi l'année des épreuves blanches, test de charge du réseau, concours blanc interrégionnal, national. Je passe de claque en claque sans me bouger le cul, j'ai jeté l'éponge en me disant que je me remotiverai au moment du redoublement, douce illusion. Je ne sais quoi faire, j'ai perdu mon innocence en début d'externat et j'ai l'impression que la motivation n'est jamais revenu entièrement. Je me traine de stage en stage en attendant que ca passe.

bref, post mitigé dans un entre deux qui me mènera je ne sais où

14 novembre 2020

6è année et 2nd vague

Nous devons faire un stage en médecine générale et ce fut une bonne surprise, en tout cas pour les conditions de travail, j'avoue que le contenu ne m'excite pas autant que la réa. La question étant faut il privilégier l'amour ou la qualité de vie. Comme pour tout, chaque situation à ses avantages et ses inconvénients!

Bref, je me sens vraiment mal depuis dès mois, je ne bosse plus, j'ai un gros coup de mou et je n'arrive pas à m'en sortir. Ce qui risque donc de solutionner mon dilemne car à bosser aussi peu, le résultat ne pourra pas être suffisant pour avoir la réa. La seule solution me semblant de redoubler ce qui n'aide pas du tout à se relancer. Je tente de remotiver mais rien n'y fait, le contexte Covid n'aidant certainement pas, ainsi que la saison. Je suis dans un état végétatif et je ne vois pas le bout du tunnel.

Le concours blanc de janvier me mettra, j'espère, une claque violente qui me secouera les fesses, en souhaitant que les 8 mois de glandes ne me sentencent pas définitivement à un classement pourri.

Encore un post déprimant

...

20 août 2020

Bonjour 6è année

Voilà l'été est passé, la 6è année est là, le stress monte, le concours est dans 1an.

On se questionne comment s'organise ton pour cette année un peu différente, il faut tout revoir, faire le dernier semestre de cours, se lancer dans la LCA (lecture critique d'article) si ce n'est pas déjà fait, beaucoup envisage une prépa, des sous colles, des concours blanc.

L'infame ambiance concours risque de remonter, notre future vie ce joue. Selon notre spécialité, notre futur quotidien sera très différent et il est quasi impossible de changer de spé, une fois l'internat passé. Certains peuvent être amère mais sont coincés. Il y a également le choix de la ville, mon engageant certes mais cela conditionne 3 à 5ans de notre vie. Bref il y a de l'enjeu.

Sur une note plus positive, j'ai hâte d'atteindre enfin ce palier où tu as acquis suffisement de connaissances et compris suffisament de trucs pour enfin emboiter les cases. Oui en général c'est comme ça que je ressent les semestres. 

D'un point de vue plus personnel, depuis mai/juin, je bosse au très ralenti car je me suis dit que j'allais redoubler volontairement la dernière année. Du coup, je tarde à me mettre dans un rythme PACES, j'ai de toute façon l'impression que j'ai donné toute mon énergie en 1ère année et que jamais je ne pourrai refaire ce que j'ai fait, une telle quantité de travail, un tel investissement, une telle énergie. J'ai même le sentinement de ne plus avoir la force de stresser.

Bref, mon cerveau est embrouillé, je me sens perdue.

21 mai 2020

le tunnel de l'externat #2

La 5è année c'est dur, on a plus l'excitation du début où on se satisfait du moindre minuscule truc mais nous n'avons pas encore la satisfaction de la maitrise, la compréhension, faire les liens. En plus, les stages deviennent plus transversaux (urg, réa, péd, inf...) et les connaissances encore partielles sont difficiles à relier, d'autant que l'on oublie très Très TRES vite! En plus la pression des ECN, commence à se faire sentir, les attentes en stages sont, peut être, plus importante, quoique je ne le ressente pas donc peut être pas!

Bref, c'est la déprime. Je ne sais pas si c'est la pire année mais je suppose, enfin j'espère. Plus j'avance, plus je me sens nulle, plus je perd confiance en moi. On découvre à quel point il est difficile de réfléchir par soi même, faire l'interrogatoire complet et arriver à faire préciser les choses aux patients souvent vague, traduire tout cela en termes médicaux, voir en résumé syndromique (alors ça c'est ultra chaud!). Pareil pour l'examen clinique, penser à tout, mettre soi même les termes, savoir faire les gestes, tests. Emettre les hypothèses diagnostic et propositions de prise en charge. Tout cela est beaucoup plus facile en cas clinique, les éléments pertinents de l'interrogatoire sont donnés de même que l'examen clinique déjà bien orienté et à chaque question 5 propositions sont faites, "pas besoin de réfléchir" il suffit de choisir!

Questionner, observer, écouter, tater, examiner, réfléchir, orienter ses pensées, ses actions, pour aboutir à un diagnostic ou tout du moins un(e) (début) de prise en charge, c'est difficile! J'essaye de nager dans la piscine de la médecine mais j'avoue que je fais encore le petit chien, en cherchant le bord ou une bouée ou un truc pour m'accrocher et ne pas boire la tasse.

 

Vivement la M6... j'espère...

 

 

29 février 2020

Le tunnel de l'externat

Milieu de 5ème année, le milieu de l'externat et le ras le bocl et la dépression qui l'accompagne.

L'excitation des débuts est passée, la fin du tunnel est encore loin et il reste le plus dur à faire, le stress monte, les semestre s'enchainent, les stages aussi, il faut se réadapter tous les 3 mois à un nouveau service, une nouvelle organisation, un nouveau rôle, l'externe se doit d'être caméléon pour passer d'un stage à l'autre. J'aimerai de la stabilité mais c'est impossible "m'intégrer" mais ce n'est pas réellement possible, nous ne sommes que de passage. Les connaissances s'accumulent et s'oublient tout aussi vite, c'est désespérant mais il y a aussi de nombreux progrès qui font plaisir, la concurrence et la pression du concours qui approche se fait sentir.

Ajoutez l'hiver et le manque de luminosité et, malgré l'absence de rattrapage, vous avez un ENORME ras le bol que semble il je ne suis pas la seule à ressentir. Cela fait quelques mois et j'ai l'impression de ne pas m'en sortir, à chaque nouveau stage/semestre je me dis que cela vas me "relancer"...

Bref, je suis fatiguée, j'en ai marre...

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